En classe, nous travaillons sur les contes dérivés ou détournés, comme Les trois petits loups et le grand méchant cochon ... Dont le maître nous avait lu le début, et par groupes, nous devions inventer une fin ...
LES TROIS PETITS LOUPS ET LE GRAND MECHANT COCHON
Il était une fois trois petits loups tout doux et câlins comme tout.
Ils avaient la fourrure soyeuse, la queue duveteuse, et vivaient
avec leur maman. Le premier était noir, le deuxième gris et le
troisième blanc.
Un jour, la maman appela ses trois petits loups et leur dit :
Mes petits loups, vous êtes grands, il faut partir découvrir le
vaste monde. Il faut vous construire une maison bien à vous.
Mais surtout, méfiez-vous du Grand Méchant Cochon.
Ne t’inquiète pas, maman, nous allons faire très attention,
répondirent les trois petits loups. Et ils partirent.
En chemin, ils rencontrèrent bientôt une maman kangourou qui
poussait une brouette remplie de briques rouges et jaunes.
S’il vous plaît, vous voulez bien nous donner quelques – unes
de vos briques ? lui demandèrent les trois petits loups.
Mais bien sûr, répondit la maman kangourou, et elle leur
donna un tas de briques rouges et jaunes.
C’est ainsi que les trois petits loups se construisirent une
maison en briques.
HDH 2006
Le lendemain, le Grand Méchant Cochon vint rôder dans les
parages et découvrit la maison en briques que les petits loups
venaient de se construire.
Les trois petits loups jouaient gentiment au croquet dans le
jardin. Quand ils aperçurent le Grand Méchant Cochon, ils
coururent s’enfermer dans la maison.
Le cochon frappa à la porte et grogna :
Petits loups, petits loups, laissez-moi entrer !
Non, non et non, dirent les trois petits loups. Par les poils de
notre barbiche – barbichette – et – barbichou, tu n’entreras pas
chez nous, pas pour toutes les feuilles de thé de notre plus belle
théière de Chine !
Puisque c’est ça, je vais souffler, pouffer, pousser mille
bouffées, et je démolirai votre maison ! dit le cochon.
Et il souffla, pouffa, poussa mille bouffées, et même plus que
ça, mais la maison ne bougea pas.
Hélas, le cochon ne s’appelait pas Grand Méchant Cochon pour
des prunes. Il alla chercher sa massue et cogna sur la maison
jusqu’à ce qu’elle tombe par terre. Les trois petits loups
réussirent à s’enfuir avant que les briques ne leur dégringolent
dessus, mais ils eurent vraiment très peur.
Il va falloir qu’on construise une maison plus solide, dirent-ils.
Au même moment, ils virent un castor qui préparait du béton
dans une bétonnière.
S’il vous plaît, vous voulez bien nous donner un peu de votre
béton ? lui demandèrent les trois petits loups.
Bien sûr, répondit le castor, et il leur donna des seaux et des
seaux pleins à ras bord de beau béton, bien gris et bien épais.
C’est ainsi que les trois loups se construisirent une maison en
béton.
A peine avaient-ils fini que le Grand Méchant Cochon revint
rôder dans le secteur et espionna les petits loups qui jouaient
gentiment au volant dans la cour de leur nouvelle maison en
béton. Quand ils virent le Grand Méchant Cochon, ils coururent
dans la maison et fermèrent solidement la porte.
Le cochon sonna et grogna :
Petits loups poltrons, laissez-moi entrer, voyons !
Non, non et non, dirent les trois petits loups. Par les poils de
notre barbiche – barbichette – et – barbichou, tu n’entreras pas
chez nous, pas pour toutes les feuilles de thé de notre plus belle
théière de Chine !
Puisque c’est ça, je vais souffler, pouffer, pousser mille
bouffées, et je démolirai votre maison ! dit le cochon.
Et il souffla, pouffa, poussa mille bouffées et même plus que ça,
mais la maison ne bougea pas.
Hélas, le cochon ne s’appelait pas Grand Méchant Cochon pour
des prunes. Il courut chercher son marteau – piqueur et détruisit
la maison.
Les petits loups réussirent à s’échapper à temps, mais les poils
de leur barbiche – barbichette – barbichou tremblaient,
tremblaient de terribles tremblements.
Eh bien, nous allons construire une maison encore plus solide,
décidèrent-ils, car ils étaient très déterminés.
C’est alors que passa dans la rue un camion chargé de fil
barbelé, de barres de fer, de plaques de tôle et quelques lourds
cadenas d’acier.
S’il vous plaît, vous voulez bien nous donner un peu de fil
barbelé, des barres de fer, des plaques de tôle et quelques lourds
cadenas d’acier ? demandèrent-ils au rhinocéros qui conduisait
le camion.
Sans problème, répondit le rhinocéros, qui leur donna tout
plein de fil barbelé, de barres de fer, de plaques de tôle et de
lourds cadenas d’acier. Mais aussi du plexiglass blindé et des
chaînes d’alu renforcé, car c’était un rhinocéros au coeur
formidablement généreux.
C’est ainsi que les trois petits loups se construisirent une
maison d’une extrême solidité. La plus résistante et la plus sûre
des maisons imaginables. Dès qu’ils furent dedans, ils se
sentirent enfin soulagés et en parfaite sécurité.
Le lendemain, comme d’habitude, le Grand Méchant Cochon
revint rôder dans le coin. Les petits loups jouaient gentiment à
la marelle dans le jardin. Quand ils virent le Grand Méchant
Cochon approcher, ils coururent se réfugier dans la maison,
barricadèrent la porte et verrouillèrent les soixante – sept
cadenas.
Le cochon appuya sur le bouton du vidéo – interphone et dit :
Petits loups poltrons, tremblotants du menton, laissez-moi
entrer, voyons !
Non, non et non, répondirent les petits loups. Par les poils de
notre barbiche – barbichette – et – barbichou, tu n’entreras pas chez nous, pas pour toutes les feuilles de thé de notre plus belle
théière de Chine !
Puisque c’est ça, je vais souffler, pouffer, pousser mille
bouffées, et je démolirai votre maison ! dit le cochon.
Et il souffla, pouffa, poussa mille bouffées et même plus que ça,
mais la maison ne bougea pas.
Hélas, le cochon ne s’appelait pas Grand Méchant Cochon pour
des prunes. Il alla chercher de la dynamite, la plaça le long de la
maison, alluma la mèche et …
La maison explosa.
Par miracle, les petits loups parvinrent à s’échapper à temps. Ils
s’y brûlèrent simplement le bout de la queue.
Il doit y avoir un truc qui cloche avec nos matériaux de
construction, dirent-ils. Il faut qu’on essaie autre chose. Mais
quoi ?
A cet instant précis, ils aperçurent un flamant rose qui marchait
vers eux en poussant une brouette …
Là c’est à nous d’imaginer la fin du conte !!!!
Ici nous voyons les groupes qui cherchent ...
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Dernière mise à jour : jeudi 29 juin 2017